Le CNPM participe à la revue annuelle de la notation financière du Mali
Sur invitation du Ministre de l’Économie et des Finances, les membres du Bureau du CNPM ont accueilli une délégation de l’Agence Bloomfield Investment Corporation le jeudi 22 août 2024 dans le cadre de la revue annuelle de la notation financière du Mali pour l’année 2024. Cette délégation était conduite par M. Blanchard Travail BI, Chef de Mission de la Notation Financière à Bloomfield Investment Corporation.
L’objectif de la visite était de recueillir l’appréciation du secteur privé concernant l’évolution de l’économie malienne. Les discussions ont principalement porté sur les faits marquants sur les plans organisationnel et économique du CNPM, l’état d’avancement des recommandations formulées par le CNPM, les impacts de la crise énergétique, et les perspectives pour la fin de l’année.
Le Président Mossadeck BALLY et les membres du Bureau ont remercié la délégation pour leur visite. S’en est suivie une brève présentation du CNPM et des activités passées et en cours. Sur le plan économique, plusieurs difficultés ont été abordées, notamment le choc énergétique sans précédent qui a conduit à la fermeture de certaines entreprises et à des licenciements, les problèmes de liquidité et de financement de l’économie, l’augmentation des coûts logistiques et de transport, le sous-investissement dans l’économie, et la question de la dette intérieure. Des inquiétudes ont également été exprimées concernant la sortie du Mali de la CEDEAO. Le CNPM a entrepris une analyse des avantages et des conséquences de ce retrait pour les entreprises maliennes, travail actuellement en cours dont les conclusions seront prochainement partagées avec le Gouvernement. En perspective, le CNPM a souhaité une relecture de la loi sur les PPP ainsi que la prise en compte des recommandations formulées dans les différents groupes de travail du CNPM, considérées comme essentielles pour l’émergence économique. Malgré ces difficultés, ils ont souligné l’existence d’un dialogue public-privé fructueux et d’un secteur privé résilient et patriote. Pour conclure, ils ont exprimé le souhait que l’agenda économique devienne une priorité au même titre que les autres défis du pays.